Vous avez relu maintes et maintes fois votre texte et vous ne voyez plus les fautes et coquilles qui persistent. C’est tout à fait normal et courant. Même après l’avoir fait relire et corriger par un proche, et même si vous possédez de bonnes capacités rédactionnelles, cela ne vaut pas l’œil expert d’un relecteur professionnel qui s’assurera de réviser entièrement votre texte. En outre, les logiciels de correction, même s’ils sont souvent perfectionnés de nos jours, ne voient pas tout, loin de là, et ne remplaceront jamais un œil humain. La langue française en particulier est si complexe qu’un robot passe à côté d’un grand nombre de ces subtilités, même avec un logiciel comme Antidote, le plus réputé sur le marché.
Une orthographe soignée est gage de qualité et de sérieux.
Une relecture de texte est d’autant plus importante si ce dernier possède un enjeu. Par exemple, un mémoire ou une thèse que vous allez soumettre à un jury, un manuscrit que vous souhaitez envoyer à des maisons d’édition, une lettre de motivation ou un CV à un futur employeur ?
Une faute d’orthographe ou une coquille, cela peut arriver, mais ces erreurs de langue ou étourderies peuvent vite venir décrédibiliser votre écrit, celui que vous avez mis tant de temps à rédiger. Ainsi cela va détourner votre lectorat du fond, de la réflexion que vous souhaitez amener. Cela peut vous faire perdre des points dans le cadre d’un mémoire. Et un éditeur peut même ne pas lire votre manuscrit s’il constate des fautes d’orthographe au sein de votre roman. Les éditeurs reçoivent des dizaines de manuscrits chaque jour et… il leur faut trier. Et ce tri se fait généralement dès les premières lignes, voire dans la lettre d’accompagnement du manuscrit. La moindre faute peut vite décourager l’éditeur qui y verra un travail de correction à ses frais et aussi un manque de sérieux. Il en va même, si vous êtes une société, pour votre image de marque. Quoi de moins sérieux aux yeux d'un potentiel consommateur de découvrir des fautes de français dans une publicité ?
La correction orthographique est donc indispensable si l’on veut mettre toutes les chances de son côté pour atteindre son objectif, montrer son sérieux à son lectorat et surtout ne pas le détourner du sens premier de votre démarche : le convaincre. Car oui, il s’agit toujours de convaincre son lecteur : convaincre que son manuscrit mérite d’être publié, convaincre de sa motivation pour un poste, convaincre de la qualité de son produit, etc. Ainsi, l’on voit bien que chaque document mérite d’être corrigé et de bénéficier d’une qualité orthographique et grammaticale.
Comment se déroule la relecture correction ?
Dans un premier temps, il convient de soumettre son manuscrit à relecture auprès d’un relecteur professionnel. Une fois que le correcteur dispose de votre texte, il va le lire de manière très minutieuse, c’est-à-dire avec une attention bien plus élevée qu’un lecteur classique et une concentration maximale. La relecture est donc plus lente qu’une lecture classique, car cela permet au correcteur de ne passer à côté d’aucune faute de français ou coquille. Le nombre de mots par heure varie d’un correcteur à l’autre, mais pour se maintenir à une concentration optimale, il vaut mieux ne pas dépasser 12 000 mots par jour en fonction du niveau d’intervention du texte.
Il ne suffit donc pas de savoir parler et maîtriser le français pour être relecteur correcteur. En effet, ce dernier se doit, en plus de détenir ces compétences linguistiques évidentes, bénéficier d’un sens de l’observation très développé pour ainsi repérer la moindre erreur de langue. Le relecteur professionnel a aussi l’habitude de repérer des fautes là où l’on croit la règle bien acquise. Eh oui, on ne s’en rend pas forcément compte, mais l’on passe à côté d’un nombre non négligeable d’erreurs, d’abus de langage au quotidien, même à l’écrit.
Lorsque le correcteur commence la relecture, c’est donc un travail très minutieux qui commence, en vue de restituer à l’auteur un texte irréprochable.
En fonction de l’avancée de la relecture, le correcteur procède alors à la correction des fautes d’orthographe, de grammaire, de concordance des temps, de ponctuation, mais aussi de syntaxe et de typographie. Par typographie, on entend notamment le travail de toutes les espaces (au féminin, ce mot correspond aux blancs qui séparent les mots et les signes de ponctuation), usage des majuscules, etc. Celle-ci n’est pas à négliger, car elle assure l’harmonie de votre texte en répondant à des normes reconnues dans le milieu de l’édition et l’imprimerie.
En fonction du niveau d’intervention que vous demandez au relecteur, ce dernier peut également agir plus en profondeur par une réécriture de certaines tournures de phrases, en vue cette fois d’améliorer votre texte, en lui offrant davantage de clarté et de dynamisme, en s’adaptant bien sûr au contenu. Il peut par ailleurs diversifier le vocabulaire en usant de synonymes, en travaillant les verbes ternes (être, avoir, dire, faire), redondants et peu esthétiques, éliminer les pléonasmes, etc. Il s’agit là davantage d’un travail axé sur le style qui vient en complément de la correction basique.
Combien de temps dure une relecture ?
Encore une fois, chaque texte est unique et tout dépend de la longueur du document, et du degré d’intervention requis. En moyenne, pour un manuscrit de 40 000 mots, le temps de traitement est estimé à 4 semaines. Cela dépend également de la disponibilité du correcteur. Il convient de s’y prendre suffisamment en avance pour trouver un correcteur professionnel et lui laisser le temps suffisant pour relire et corriger votre ouvrage en profondeur. Rappelons-le, en particulier pour les manuscrits qui peuvent être parfois très volumineux, ou pour la correction de plusieurs textes, c’est une prestation qui demande un certain temps lorsqu’il est de qualité.
Combien coûte la correction d’un manuscrit ou d’un mémoire par un professionnel ?
Tout dépend du niveau d’intervention du texte que vous souhaitez soumettre à votre relecteur et du temps que vous pouvez lui laisser pour réaliser la relecture et correction (si vous demandez une correction d’un texte de 20 000 mots sous 2 jours, cela risque d’être plus cher). De même, soyez vigilant lorsqu’un potentiel éditeur vous demande de faire corriger votre manuscrit par leurs services. Les prix sont systématiquement excessifs (au moins 2, voire 3 fois, plus élevés qu’auprès d’un correcteur freelance !) Veillez donc à bien vous renseigner, à ne pas vous précipiter. Dans une maison d’édition traditionnelle, l’auteur n’a pas à engager de frais pour éditer son livre.
Vous pouvez visiter la page tarifs afin d’avoir une idée des prix d’une relecture professionnelle pratiqués chez La Correction. Cependant, comme dit plus haut, le prix de la relecture et correction d’un texte peut varier, car de nombreux facteurs rentrent en compte. C’est pour cela qu’une demande de devis est nécessaire afin d’évaluer le niveau d’intervention requis sur le texte à corriger et également pour convenir des délais souhaités et des options éventuelles dont vous auriez besoin.
Pour conclure, il faut considérer la correction de texte professionnelle comme un investissement raisonnable, car cela peut s’avérer très bénéfique, à une époque où la langue française se voit de plus en plus bafouée. Faire relire et corriger son texte par un professionnel peut vous aider à mettre en valeur votre texte et ainsi vous démarquer de la concurrence. Vous y apprendrez, aussi, car le correcteur, bien souvent, vous restituera votre texte avec un suivi des corrections vous permettant de constater les erreurs que vous avez commises et ainsi de progresser, si vous prenez le temps de le lire. Et si toutefois, vous préférez vous perfectionner de votre côté, il existe des modules de formation sur la langue française en ligne qui peuvent grandement vous aider dans cette démarche. Quoi qu’il arrive, n’oubliez jamais de vous relire, ou de faire relire votre texte, c'est primordial !
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